Imaginales 2022: le bilan!
Ce week end, j'étais aux Imaginales: un petit debrief s'impose!
C'était la première fois que je me rendais à ce salon, et j'étais fort impatiente: j'en avais entendu dire beaucoup de bien (et les salons imaginaires sont, de toute façon, ceux que je préfère faire, et de loin!).
Les Imaginales, c'était aussi pour moi l'occasion de partager un stand avec d'autres auteur.e.s : en effet, je n'y allais pas seule, mais en compagnie de la Librairie Jeunes Pousses, que je remercie au passage pour cette belle opportunité!
Avant...
L'organisation a été un peu chaotique (mais c'est aussi ce qui fait l'aventure!). En effet, incroyable mais vrai: Epinal, c'est très loin de chez moi... et comme, bien entendu, je m'y suis prise un peu tard, régler les problèmes de transport et d’hébergement a été une vraie galère. Heureusement, nous avons pu nous arranger avec Aidan Fox, autre auteur présent sur le stand (et très talentueux au passage, allez voir ce qu'il fait!). Nous avons sur place partagé un logement avec le reste de l'équipe du stand, et si cela était plus fatiguant que de prendre un logement à part, c'était aussi beaucoup plus convivial!
Pendant...
Disons le tout de suite: ce salon a été très fatiguant et difficile par certains aspects. Ceux et celles qui m'ont déjà vu en salon le savent, j'aime ramener beaucoup de décors, et j'attire souvent les gens grâce à mes cartes, lettres, et autres éléments de l'univers. Pour la grande timide que je suis, c'est beaucoup plus facile ainsi!
Aux Imaginales, je ne pouvais pas faire cela, déjà pour des raisons de place (nous étions nombreux sur le stand), et aussi parce que... j'avais oublié mon roll up et mes cartes. Oui, c'est idiot. Ajoutons à ça le fait que je faisais une partie du trajet en train, et vous comprendrez que je ne pouvais pas prendre d'autres éléments de décor, tel que mon coffre et certains goodies.
Autre chose qui m'a un peu compliqué le salon: le stress de la rentabilité. Habituellement, je fais les salons pour m'amuser, parce que j'aime discuter avec les gens, faire découvrir mon univers, et si je vends des livres, c'est presque du bonus. Là... Il y avait ce plaisir, évidement, mais aussi une pression: entre le trajet, l’hébergement et ma participation au prix du stand, j'en avais pour plusieurs centaines d'euros sur le week end. Ne pas vendre, c'était me mettre dans une situation financière compliquée, et cette ombre a plané au dessus de moi pendant les deux jours.
Ajoutons à cela la fatigue du trajet... J'ai terminé le week end heureuse, mais sur les rotules.
Après!
Petit bilan au retour du salon:
- une quinzaine de ventes sur le week end
- Des frais de transport / logement / stand loin d'être amortis
- De très belles rencontres avec des lecteurs et avec les autres auteurs, et c'est ce qui fait que le bilan reste très positif malgré la fatigue et le peu de ventes ! Vraiment, un immense merci à vous tous!
- Beaucoup de messages et de commandes depuis mon retour
